Les vacances du petit Charles

Jour 296 (10 septembre – 18 septembre) : La baie Georgienne et la Mauricie

Niché à l’extrémité d’une presqu’île de l’ouest de la baie georgienne, le parc national de Bruce Peninsula a tout ce qu’il faut pour être magnifique : de la fôret, des falaises, des eaux turquoises, des petits lacs, des grands lacs et plusieurs sites de plongées pour voir des épaves de navires (cette partie aquatique faisant néanmoins partie du parc Fathom Five National Park).

Le temps n’étant pas forcément avec nous tous les jours, Charles à mis toute sa passion et sa rage dans le montage du campement. Grâce à ses talents d’architecte nous avons pu dormir bien au sec les 3 nuits tels des coqs en pâte. Les deux soirs suivants, après avoir dépouillé tous les emplacements du camping de leur restant de bois (on va quand même pas payer !) , nous avons même pu faire un feu.

Mis à part le camping, le parc tenait toutes ses promesses, on aurait juste aimé plus de soleil, même si la pluie avait cessé.

Direction ensuite le parc national des îles de la baie georgienne. En chemin nous nous sommes arrêté sur la plus longue plage d’eau douce du monde (oui madame !) pour un coucher de soleil magnifique mais dans un froid presque hivernal.

Le parc quant à lui était accessible uniquement en bateau dont les navettes étaient réduites à 3 en basse saison. Cela nous a malgré tout laissé le temps de visiter toute l’île Beau Soleil au pas de course sous un beau soleil (hé oui !). On a même vu le célèbre serpent massasauga que j’ai failli ecraser et qui n’a pas bougé d’un poil alors qu’il aurait pu me sauter à la gorge (peut-être était-il mort…).

 

Le lendemain Ottawa, où nous avons dormi chez un bodybuilder chelou, puis Québec où j’ai encore pris une amende de stationnement (la 6ème !) avant de terminer la série des parcs par celui de la Mauricie. Au programme : toujours rando mais aussi du canoé avec un parcours de plusieurs kilomètres mixant les deux disciplines. Des castors, des érables, des cascades et plein de champignons, voilà un avant goût du parc de la Mauricie. Le soleil (et la chaleur) était encore de la partie et les odeurs de pet aussi.

Les routes de ce parc sont magnifiques et j’y retournerai certainement dans 2 semaines lorsque les couleurs des feuilles auront viré au rouge.

Le 18 septembre sonna finalement le dernier jours de vacances du petit Charles qui avait accompli avec brio son devoir de copilote, les blagues relou en prime. Un dernier saut à Montréal et il s’envola finalement pour Genève (ou Lyon je ne sais plus mais après tout on s’en fout…).