Le quartier historique

 Jour 60 – Québec

Le moment est venu de vous montrer les plus jolis coins de Québec, les quartiers qui font l’attrait principal de la ville. Ca faisait un moment que je m’y baladais mais par manque de temps et parce qu’au final écrire des articles des fois c’est chiant, je n’avais encore rien montré ici.

L’erreur est réparée, mais il va maintenant falloir que je meuble cet article avec un peu de blabla. Je vais donc vous conter l’histoire de Québec…

Qu’entends-je ? Qu’ouïs-je ? Ca va être chiant ? Bon bon puisque c’est comme ça je n’étalerai pas mon infinie connaissance sur le sujet, je me contenterai d’évoquer une ou deux anecdotes sur les lieux traversés.

 

Alors commençons par  l’incroyable, le fameux, le majestueux , l’emblématique et magnifique Château Frontenac. Mais d’abord c’est qui ce Frontenac hein ? Bah j’en sais rien. Il a fait un beau château, le reste on s’en fout

Non en vrai ce n’est pas Frontenac qui a construit ce château (merci Google).

Frontenac était un comte français né au château de St Germain en Laye (voui voui) qui fut nommé gouverneur de la Nouvelle France (le futur Québec)  par le roi Louis XIV. Il a vécu au château St Louis à Québec, château qui fut détruit il y a fort fort longtemps. Et des années plus tard (un peu avant 1900), la ville a souhaité construire un hôtel de luxe à l’ex emplacement des 2 châteaux historiques  (St Louis et Haldimand, tous 2 détruits).

Au final le « Château » Frontenac (hommage au gouverneur) n’est ni plus ni moins qu’un vulgaire hôtel pour les prout-prout et n’a donc rien de vraiment historique, mais il est quand même très beau.

Vous êtes déçus hein ? On l’imaginait pourtant bien ce château comme ayant été le siège des moult affrontements sanglants contre les vilains anglais envahisseurs. Et bien pantoute (pas du tout) !

 

Passons maintenant à la citadelle. C’est une sorte d’immense bunker complètement dissimulé sous terre qui a été construit pour pallier une faille dans la défense de la ville. Avec ça et les remparts déjà présents, Québec devait être imprenable. Aujourd’hui, la citadelle est toujours occupée en partie par l’armée, l’autre partie étant devenue un musée. Je n’y suis pas vraiment entré donc je ne pourrai pas en dire plus (mais je peux vous parler de leurs magnifques toilettes si vous voulez…).

 

Terminons la balade par le petit Champlain, une des plus ancienne rue d’Amérique du nord (oui Madame !). Son nom vient du Général Champlain qui a dirigé la deuxième vague d’expéditions venues de France. Cette fois l’objectif de la colonisation n’était pas l’or (comme à l’époque de Cartier) mais la fourrure de castors… Les riches français aimaient bien ça avoir de la fourrure de bête morte sur la tête alors après avoir exterminé les castors européens il a bien fallu en trouver ailleurs.

Cette ruelle est un peu mon coup de coeur. Très touristique d’un côté (ça me fait penser un peu au vieux Annecy), mais avec quelque chose de très authentique en même temps. La vieille musique française en fond et les enseignes donnent à cette rue une atmosphère très vieille france et presque médiévale. La ville a aussi la bonne idée de laisser les décorations de Nöel, ce qui rajoute encore du charme à cet endroit.

J’imagine que l’été ou le week-end cette ruelle doit être bondée d’autant plus qu’elle est parsemée de restos et boutiques, mais je n’ai pas eu de problème de ce côté-là, c’était désert quand j’y suis allé. En même temps, ici les resto ferment à 20h (non ce n’est pas une blague) donc les potentiels touristes affamés ne s’y attardent pas.