
Jour 283 (7 septembre – 9 septembre) : Toronto – Niagara Falls
Suite à des doutes émis par Sophie quant à sa carrière de co-pilote, j’avais décidé d’ouvrir un poste pour la remplacer et c’est donc le CV de Charles qui a été selectionné notamment pour ses supposées compétences en mécanique (lol)…. C’est donc logiquement sur la route que j’ai décidé de le mettre à l’épreuve lors de sa période d’essai en compagnie de la démissionnaire Sophie. Direction Toronto pour le grand test en conditions réelles. Alors oui je suis déjà allé à Toronto, je suis au courant merci, mais il faut bien occuper les troupes.
Une mise au point de Sophie s’est d’abord s’est imposée pour Charles, non pas sur son rôle de copilote mais plus largement sur la façon de vivre à la canadienne. Alors Non Charles ici on ne klaxonne pas, ici on laisse passer les gens, on ne vole pas les shampoing qui trainent dans les campings (oups ça c’est moi ^^), on ne vérouille pas sa voiture à tout bout de champs, bref on arrête de se méfier de tout, on fait confiance aux gens et ils vous le rendront bien (et je suis entièrement d’accord… le shampoing n’était qu’une rechute impardonnable).
Arrivés à Toronto et après un oubli de réservation de la chambre de la part de la proriétaire, nous avons finalement pu y accéder après une heure d’attente. Une chaleur épouvantable regnait à l’intérieur mais peu importe, le principal étant de savoir où dormir. J’ai pu faire découvrir les milles et une merveilles de Toronto à mes touristes. Bon ok yen a pas autant surtout quand on n’a que 3h devant soi. Et après une bonne soirée nous sommes allée nous coucher dans notre four où la nuit fut évidemment très mauvaise.
Mais qu’à cela ne tienne, ce n’est pas une mauvaise nuit qui allait aller à bout de notre motivation d’explorateurs et nous sommes donc partis à l’aube en direction des chutes du Niagara. Deux heures de route et un stationnement à 20$ plus tard, nous sommes arrivés sur les lieux sous une chaleur toujours aussi écrasante et contre toute attente je les ai vraiment trouvées magnifiques ces chutes. Alors oui tout est bétonné autour : désolé vous n’allez pas sortir d’une forêt tropicale après un trek et découvrir émerveillé les chutes en écartant du bras les branches qui vous cachent la vue. Non, vous devrez plutôt écarter de votre chemin les chinois qui vous empêchent de prendre de belles photos. Mais mis à part ça les chutes en elles même sont très impressionnantes. Mais pas la peine non plus d’y rester 3h.
Enfin, c’est avec grand plaisir que sur le chemin du retour nous fîmes découvrir à Charles la petite Wendy dont il tomba éperdument amoureux lui aussi. Après ce coup de foudre vint la séparation, d’abord avec Wendy puis avec Sophie que nous abandonâmes sur le parking pourri d’une zone industrielle deserte. Non pas que j’étais mécontent de me débarasser d’elle et de ses paires de chaussures ;p, mais j’ai quand même eu un pincement au coeur en la laissant dans un endroit pareil à attendre son bus pour Montréal (puis 5 jours plus tard son avion pour la France). Hommage à elle qui a quand même écrit 2 magnifiques articles de ce blog et sans qui je ne serais jamais allé si souvent au Value Village acheter des merdes inutiles. Merci Sophie.
C’est sous la pluie que Charles et moi avons continué notre petit périple vers les parcs nationaux car oui il en manquait encore à mon palmares à commencer parc le parc de Bruce Peninsula. Cependant la route fut plus longue que prévue et je dois l’admettre, ce soir là j’ai péché car nous avons dû nous rédoudre à dormir dans un motel. Pardonne moi seigneur. Cela dit, cet arrêt était plus que bienvenu vues les conditions météo du lendemain matin. En plus de cela, comble du bonheur pour Charles, j’ai été informé d’une alerte aux aurores boréales que nous sommes aussitôt allé voir à 2 pas du motel. Le lendemain reprise du trajet après le déluge.
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